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samedi 30 juillet 2011

J'irai voter, et vous ?

Je pense qu'avant de "se réjouir" de ces 3.5 millions d'inscriptions voir 4 millions, il faut se demander une chose : vont ils tous voter ?
C'est lors d'une discussion avec un ami au sujets des inscriptions, il m'a avoué qu'il n'avait pas l'intention de s'inscrire ni voter mais qu'il va le faire au cas où il changerait d'avis ...
Alors qu'elle sera la décision de l'ISIE ? vont ils prolonger encore la durée des inscriptions ? vont ils se contenter de ce nombre ? wait & see

vendredi 1 juillet 2011

Quand en Tunisie on fait mal les choses : La prépa beaucoup d'erreurs ?

Avertissement : Avant de commencer l’article, il faut que vous sachiez que les exemples que j’ai choisi ne s'appliquent qu’à certains cas, je ne suis pas entrain d’accuser tout le monde, je crois en une chose : “Si vous avez fait du mieux que vous pouvez, alors vous le méritez plus que n’importe qui”

Bonsoir à toutes et à tous,
Ca fait quelques mois que je n'ai pas posté de billets, après de longues heures de méditation en écoutant "System Of A Down - lonely day" , ce soir j'ai décidé de reprendre ma plume pour parler, d'un sujet, un bruit qui cours sur quelques pages Facebook.
Tout d'abord, parlons un peu du système éducatif Tunisien, plus précisément l'enseignement supérieur. Depuis l'indépendance, et même avant, la Tunisie s'inspirait de l'Europe, et ce dans presque tout les domaines. Aujourd'hui, le système éducatif bien-sur n'échappe pas à la règle.
Depuis la fin des épreuves de concours d'entrée aux écoles d'ingénieurs, plus exactement le 18 juin 2011, plusieurs rumeurs circulent parmi les étudiants, "Il y a eu fuite aux épreuves !", la rumeur s’est bien entendu répandue sur Facebook plusieurs pages et groupes ont vu le jour.
Pour résumer ce qui s'est passé jusqu'à ce jour, des étudiants se sont rassemblés à deux reprises devant le ministère de l'enseignement supérieur réclamant "Justice !".
D'après la première enquête l'affaire a été mise en attenante à cause d'insuffisance de preuves.

Deux ans de préparation pour passer un seul concours national qui va vous permettre d'intégrer une école d'ingénieurs de "votre choix" et poursuivre vos études, seulement voilà la prépa est inspiré du système éducatif français, et comme en Tunisie on ne fais jamais les choses qu'à moitié, on l'a personnalisé à notre goût.
Selon moi ce concours n’a aucun but. Parce qu’en fin de compte, tout le monde passe un seul concours commun, puis ils sont obligés de s’orienter selon leur rang, non pas selon leurs affinités pour un quelconque domaine. C’est ce qui fait que les étudiants ne sont pas motivés pour leurs études d'ingénierie ou tout simplement des ingénieurs qui n’aiment pas leur travail.
Juste pour une anecdote, j’ai assisté à une conférence organisé par le club IEEE à l’ENIT (Ecole Nationale d’Ingénieur de Tunis) qui a invité Tunandroid pour présenter le système d’exploitation Android. On était pratiquement quelques uns entrain de répondre aux questions du conférencier. Ce n’est pas tout ! Ce qui m’a surpris le plus, c’est une question qu’a posé le président du club IEEE, “Comment installer le logiciel pour développer des applications sur Android ?” Je n'oublierai jamais ce jours là car cette question n’est pas censée être posée par un étudiant en troisième année qui va avoir son diplôme national d’ingénieur en fin d’année et surtout, je ne suis pas censée connaître la réponse à cette question, moi un étudiant en prépa...
Il y a un autre type d’étudiants, qui choisissent l’école par “prestige“ et là encore les étudiants peuvent rencontrer des difficultés. Ainsi à l'échelle internationale ils ne sont considérés qu’entant que bons techniciens et non entant qu'ingénieurs.

Comme Je l’ai dis plus haut que ce système présente des défaillances par exemple lors d’une fuite, les dégâts sont plus importants, car statistiquement un plus grand nombre de candidats va être touché.

Les français l’on bien fait, sauf que nous on n’a fait que suivre et puis …

Les français l’on bien fait, saut que nous on n’a fait que suivre, en France, le système prépa existe, deux ans, mais contrairement à la Tunisie, chaque école fait son propre concours, les étudiant peuvent donc passer autant de concours qu’ils peuvent, ainsi il y a plus de choix, de plus le concours va être plus orienté vers le domaine auquel ils se consacreront dans l’école qu’ils auront choisi, par exemple le coefficient d’informatique et mathématique va augmenter pour les étudiant voulant étudier dans une école d’informatique et les matières comme STI et chimies sont presque négligées ou entant qu’options.
Voici un exemple qui pourrait convenir à notre pays, mais il y a d’autres systèmes dans le monde qui sont encore plus intéressant. En effet, au japon, les étudiants passent un concours de la même manière qu’en France, c'est-à-dire plus orienté vers le domaine qu’ils auront choisi, mais avant de faire deux ans de prépa, ceux qui réussissent le concours sont directement acceptés dans l'école pour faire une prépa intégrée, c’est à dire une prépa pour ce qu’ils vont faire après, dans le cas contraire il est nécessaire de faire un an ou deux ans de prépa avant de passer le concours. Certes ce système est plus complexe et plus coûteux mais présente bien des avantages, et c’est souvent les universités privées qui le choisissent.

Ce qui s’est passé dans la session de cette année Juin 2011 reflète l’incapacité des “responsables” à gérer les défaillances du système en cas de fuite ou en cas de fraudes.
Un changement radical est nécessaire ! Le but n’est pas de faire un concours, mais de bien réfléchir : Pourquoi faire un concours et dans quel but ? Choisir un but me parait primordial, ce n’est pas un simple examen, mais un concours qui va décider de l’avenir des étudiants, et du niveau et la crédibilité de notre enseignement, ce n’est pas normal qu’un ingénieur diplômé d’une école Tunisienne ne puisse pas travailler directement à l’étranger, sans faire une formation supplémentaire.
Je suis sur d’une chose, en Tunisie on a tout ce qu’il faut comme ressources intellectuelles, il faut juste leur donner une chance de faire leurs preuves, sinon on ne pourra pas avancer d’un pouce.
J'invite M. le ministre de l’enseignement supérieur à prendre les mesures nécessaires pour que cette affaire soit réglée sans fautes, avec justice. Je l’invite à réviser une philosophie qui date depuis 1986 on est en 2011 et on est encore à la traine !

A.BM